Quartier général d'Ilmàrë Mailëa

Akumada ouvrit les yeux de manière brusque.
Il observa l'endroit ou il se trouvait:
-Alors voilà leur petitnid d'amour? J'aurai préféré en noir mais on n'a jamais ce que l'on veut...
Il parlait pour lui-même tout en fixant son regard sur la place encore chaude ou se trouvait Isa quelque minute plus tôt.

Il se leva et enfila ses vêtements? passa la porte et claqua dEs doigts, son épée vint à lui, se postant dans son dos comme d'accoutumé.Il se mordit le pouce et laissa couler un filet de sang,il s'en servis pour retrouver les traces encore pleines de magie d'Isa, magie qui ne cessait de débordé selon lui.

Il les suivit passant dans diverses couloirs, corridors et escaliers en se demandant si un jour il saurai se repérer.
Il sortit et arriva enfin face aux écuries, il y entra, et fit soudain volte faceépée en main le filet de sang prenant peut à peu l'aspect d'une griffe de rubis autour de sa seconde main.

-Est ce vous qui empesté les ténèbres à ce point?! Lui demanda une créature fabuleuse, posté face à lui,protégeant le box où se trouvait Isa.

Ne sachant quoi faire, Akumada attendit jaugeant ce qui lui faisait face.

Isa, profondément endormie d'un sommeil magique imposé par son familier, ne s'éveilla pas lorsqu' Arpège se leva délicatement. La licorne ailée, sentant une aura malsaine, sortit du box après un regard pour ses poulains. De ses grands yeux violets, elle fixa Akumada.

- Est-ce vous qui empestez les ténèbres à ce point ?

N'obtenant aucune réponse, elle détailla le Laguz qui était en face d'elle, son regard s'attardant sur le sang de sa main. Elle tendit l'encolure, avançant le nez, et toucha la blessure du bout des naseaux, soufflant délicatement dessus.

Lorsqu'elle se redressa, la blessure avait disparu. Elle s'approcha de nouveau, sondant le coeur du jeune homme.

- Vous êtes quelqu'un d'étrange, sire... Et peu banal. Il est rare qu'Isa s'attache aussi vite et aussi puissamment à quelqu'un. Et vous avez une aura très complexe.

La licorne ailée fit un pas en arrière, inclinant légèrement l'encolure dans un geste de salut respectueux et formel.

- Isa dort dans ce box.

Akumada sourit à la remarque du familier:
-Moi?! Complexe?! Drôle de critique de la part d'un poney qui fait de la magie et qui parle...

Ne sentant aucun danger, il relacha la magie qui maintenait encore son sang autour de son bars le laissant coulé au sol, faute de ne plus pouvoir l'assimiler car sa blessure volontaire était soigné.

-Je suppose que vous avez à me dire, pour ne pas lui permetre de se reveillé,non?

Il s'assit sur un balot de paille:
-Parle poney, je t'écoute...

- Poney vous-même. Je vous parle par télépathie. Et ce n'est pas une critique mais un constat. Votre aura est autant ombre que lumière. Autant création que destruction. J'appelle ça complexe.

La licorne ailée le regarda s'asseoir, puis s'allongea dans l'allée des écuries, étendant ses ailes blanc et or sur le sol.

- Je voulais en effet vous parler. Pour connaître un peu celui qui a su toucher ainsi Isa, et aussi pour vous mettre en garde. Morquendi est dangereux. Très dangereux. Bien plus qu'Isa ne le pensait. Il va sûrement essayer de se servir d'elle, de la ravoir, et elle risque de céder, étant donné que même si ne peut plus le voir actuellement et qu'elle vous aime plus que je ne pensais, il n'en reste pas moins le père de Muirgen. Mais le problème n'est je pense pas là. Il y a quelque chose en lui que je n'ai jamais réussi à identifier. Quelque chose de néfaste.

Elle s'interrompit, le sondant de ses grands yeux violets.

- J'ai une demande à vous faire. Si vous acceptez de faire cette promesse, je peux vous garantir l'aide de tout Morilindë et mon soutien auprès des autres Erethildo. Je ne suis pas qu'une simple créature fabuleuse.

Arpège fit une nouvelle pause, un peu hésitante.

- Protégez Isa. Aidez la. Ne vous servez pas d'elle comme Morquendi l'a fait.

-C'est une promesse trop lourde pour moi qui n'ai ni dieux ni maître, et elle n'a pas besoin de MA protection,mais de celle de celui qu'elle aime.

Il s'étendit un peu plus dans la paille.

-Tu n'as donc rien à me demander de promettre, et LUI le fera, même sans tout celà.Quant au père de la gamine, ses heures sont déjà compter, j'en viendrais à bout aisément, et pour mon hôte ce serai encore plus simple, si il y mettait du sien et cessai de se borné à préservé la vie ou a l'économisé.

- Ce n'est pas toi peut être ?

Elle se surprit à ricaner doucement.

- Morquendi ne se laissera pas tuer si facilement. Il est bien plus fort que ce qu'il a laissé paraître a votre première rencontre. Bref. Si tu veux voir Isa entre dans le box, mais ne réveille pas Helca et Maya tu veux.

Elle se releva et alla s'allonger dans le box, près de ses poulains.

Akumada fema les yeux et laiisa placce à son autre qui s'eveilla surpris sous le regard tout aussi surpris d'Arpège.

Il ne dit pas un mot et s'allongea dans la paille auprès d'Isa.

Arpège l'observa longuement, songeuse. V'là autre chose... Silencieuse, elle finit par se tourner vers un des poulains, un petit pégase noir comme la nuit, qui gémissait, pour le ramener contre elle de son aile.

Entre-temps, Isa remua légèrement, peinant à émerger du profond sommeil. Elle redressa le nez, passant une main dans ses cheveux, et grimaça en la sentant s'accrocher dans les noeuds et les brins de paille. Elle se laissa retomber dans l'épaisse litière avec un soupir, et finit par ouvrir les yeux.

En voyant Halastor, elle eut une ébauche de sourire endormi.

- Bonjour toi... Comment m'as-tu retrouvée ?

-Je ...commença t'il.Je t'ai suivis répondit-il simplement.

Il l'embrassa, puis il prit Isa dans ces bras et la porta:

-Bien que tu ai de bons amis ici, tu ne crois pas qu'un lit serai plus confortable? dit-il en rigolant.

Il fit un clin d'oeil à Arpège puis entreprit de de sortir de l'écurie.

Se sentant soulevée du sol, Isa lâcha un couinement surpris, s'accrochant par réflexe au cou d'Halastor, se crispant légèrement. Elle lança un regard blasé à son familier dont le rire résonnait dans leurs têtes.

- Heu... Pourquoi pas ?

Elle sourit, se calant contre lui, et se détendit, profitant du moment. Juste avant de sortir des écuries, elle tourna la tête, regardant par dessus l'épaule du jeune homme la tête de la licorne qui dépassait du box. Elle lui tira la langue.

- Même pas vrai, médisante !

Puis elle se détourna et se recala dans les bras d'Halastor avec un sourire bienheureux.

Halastor distrait ne preta pas attention au chamaillerire jusqu'à un:" même pas vrai" laché par Isa sur un ton de gamine.

-Qu'est ce qui n'est pas vrai?

Il la regarda droit dans les yeux et elle se mit à rougir.

- Heuuuu... Rien ?

Elle lui adressa un grand sourire innocent tout en papillonnant des yeux, cherchant à lui faire changer de sujet et à maîtriser le rougissement qui montait - en vain.

- Une broutille. N'y pense plus. Comment tu trouves tes premiers jours ici ?

-Mon premiers jour tu veux dire, agréable depuis que je suis en ta compagnie, mai ça ne répond pas a ma question jeune fille, dit-il avec un air faussement sévère.

Rougissant de plus belle car ça technique avait échoué Isa se tendit pour l'embrasser.
Halastor s'approcha tout près puis laissa un écartet chuchota:
-Alors?

Elle ne put s'empêcher de lâcher un léger grognement de frustration.

- Maieuh...

Elle se recala, nichant son visage dans sa poitrine en fermant les yeux.

- M'en fous j'dirais rien, même sous la torture.

Elle leva le nez, lui adressant un sourire à la fois de défi et provocateur.

-Méfie toi le violon n'est pas le sul dont on peu tiré des son agréable et aigue...

Il lui fit un clin d'oeil.

Elle haussa un sourcil amusé, se décalant un peu dans ses bras pour lui faire face.

- Je demande à voir.

Lui tire la langue, amusée.

-Nous verrons en temps voulus mademoiselle, pour l'heure le jour se lève.

Il lui rendit sa grimace, celà la fit ronchonner, puis rire.

Ils rentrèrent dans le palais par la porte qu'indiquai Isa,surprenant les deux gardes à l'entrée qui ne les avait pas vu sortir.
Il continua de passé par les couloir sans songé à pauser son aimée au sol.

Tranquillement installée, elle se marrait intérieurement en voyant la tronche de ceux qu'ils croisaient, regards surpris, blasés ou jaloux, parfois. Elle se cala un peu plus confortablement dans les bras d'Halastor, lâchant un soupir d'aise.

- Et où m'emmènes-tu ainsi ?

Elle sourit légèrement.

-Ou tu me dirige! Je suis tes instruction depuis tout à l'heure. Ce serais donc plutôt àmoi de te posé la question...non?

- Ah ? Euh... Tu as faim ?

Elle eut un léger sourire, lui montrant la direction des jardins.

- On peut aller manger au soleil, si tu veux. Dans la roseraie. C'est un coin qui devrait te plaire...

-Ce n'est pas une bête idée! Dit-t'il enthousiaste
Puis oubliant qu'il était dans un palais, et se rememorant comment se faire soit même un déjeuner à force de vivre seul en ermite il ajouta par pur reflexe en la posant au sol:
-Laisse moi juste letemps de trouver ce qu'il faut et je...

- Pas besoin nìn mellin. Ils vont s'en occuper.

Elle lui adressa un léger sourire, puis murmurant une incantation, elle fit apparaître un tigre argenté et l'envoya vers les cuisines. Puis elle prit Halastor par la main et le guida vers la roseraie.

Ils finirent par atteindre la roseraie ou un spectacle auquel ni Isa ni Halastor ne s'attendait.

La roseraie était saccagée, les parterres de fleurs arrachés et éparpillé, les arc de ferronerie qui maintenait les roses en portique tordus et disloqués.

Isa se retourna brusquement pour se palqué contre son aimé qui la pris dans ses bras pour la réconforté.

Une chose intrigua Halastor, il y'avait comme un sillon dans le sol, et on pouvait y retrouver de léger éclat de cristal, il ne put sempécher de penser à l'une des féroces créatures qu'il avait du affronter pour survivre, une créature venu du néant, qui existait celon les légende qu'on lui avait conté depuis les monde et ces portails.

- Magdalia Estilla, murmura t'il, un serpent du néant!

La jeune femme se figea en voyant le massacre.

- Par le sang de la Déesse...

Ne pouvant supporter plus longtemps la vue du jardin saccagé, elle se nicha dans les bras d'Halastor, levant la main vers le palais. Elle libéra un nouveau tigre argenté, qui fondit vers les allées dans un rugissement alerte.

- Tu connais ce qui a fait ça ?

Un instant plus tard, Fubuki arrivait, ses deux assistants sur les talons, et Ashura sur l'épaule qui fixait les éclats de cristal de ses grands yeux pâles.

-Oui

Fut ça seul réponse.Halastor semblait ébahi et décontenancer à la fois face au spectacle mais surtout face aux éclats.